Laguna de Bacalar
Laguna de Bacalar
On continue notre exploration des lieux de villégiatures encore peu connus des touristes au Mexique, en s’intéressant aujourd’hui à Bacalar. Ce petit village de 11 000 âmes, situé sur la lagune du même nom, est un endroit parfait pour profiter de ses vacances loin du bruit et à la foule. Il n’a pas volé son label pueblo mágico (village magique) décerné par le secrétariat du tourisme mexicain. Sa proximité avec la frontière bélizienne en fait en outre une escale des plus agréables.
Avant la conquête espagnole, c’était un village maya.
Ce fut d’ailleurs le premier de la région à tomber aux mains des conquistadors, en 1543. Son nom actuel est bien entendu à consonance hispanique, mais la langue Maya y résonne encore. : b’ak halal, soit “entouré par des roseaux”.
A Bacalar, la vie s’écoule lentement, à l’ombre des arbres et des paillotes… Ce n’est ni Mexico ni Cancún ! Si le village vit en bonne partie du tourisme, un séjour là-bas, c’est l’assurance de soutenir des petits commerçants et non pas des grosses machines à fric.
Un endroit parfait pour profiter de ses vacances loin du bruit et de la foule.
Le logement et la nourriture
La plupart des hôtels sont regroupés près du lac, juste à côté de la ville. Ils sont remarquablement peu onéreux, ce qui ne veut pas dire bien sûr que l’accueil est de mauvaise qualité ! Ils sont tous de qualité équivalente, mais j’ai une préférence pour le Magic et la maison d’hôte El Nido del Quetzal.
Si vous avez les ustensiles nécessaires, je ne peux que vous conseiller de faire vos achats sur le marché du village et de goûter les excellents produits frais qu’on y vend. Mais on trouve aussi plusieurs restaurants, dont la Marisquería Mary et ses succulentes crevettes à la noix de coco… Vous êtes assuré de vous régaler !
Qu’y a-t-il à faire ?
Il y a plusieurs endroits à visiter : en ville, le vieux fort et le musée, et dans les environs les ruines de Chacchoben, Dzibanché et Kohunlich. Celles-ci sont d’autant plus agréables que très peu fréquentées.
A la réception de votre hôtel vous pourrez facilement réserver un tour privé du lac en catamaran. Il est également possible de faire de l’équitation, du canoë kayak, du vélo, des randonnées dans la jungle et de la plongée sous-marine.
Mais la meilleure chose à faire à Bacalar reste encore peut-être… de ne rien faire ! Il suffit d’écouter le bruit de la mer en lisant un livre à l’ombre en sirotant un cocktail !
Et après ?
Vous pouvez bien évidemment rester sur place aussi longtemps que vous le souhaitez, mais la plupart des visiteurs sont des touristes en transit vers Bélize ou la Riviera Maya.
Tulum se situe à 3 heures de route.
Le trajet en bus coûte environ 160 pesos.
Si le vacarme et la pollution vous manquent trop, vous pouvez vous rendre dans la ville voisine de Chetumal en prenant les transports publics (bus ou taxi en commun, pour environ 35 pesos). Celle-ci, capitale de l’État de Quintana Roo, est souvent le dernier stop avant de se rendre à Bélize.