Visite de Coba
Visite de Coba
Les ruines de Coba sont les seules à avoir conservé leur nom Maya. Les autres sont désormais connues sous les noms que leur ont donnés les Espagnols quand ils ont colonisé le Mexique.
J’avais déjà visité les ruines de Tulum.
En comparaison avec celles de Coba, elles sont rikikis. Je le savais avant de m’y rendre, mais tout de même : 92 kilomètres carrés quoi ! Bon, seulement plus de 98 % du site reste à mettre au jour et à restaurer, mais ce qui est visible est vraiment impressionnant.
Il y a eu des ratés dans l’organisation :
le jour même, le véhicule qui devait nous transporter s’est retrouvé en panne avant même d’atteindre notre hôtel, qui était le premier sur sa liste. Du coup les organisateurs nous ont proposé un tour privé un autre jour. Et franchement, tant mieux ! Nous sommes partis deux heures avant l’horaire prévu, il n’y avait personne d’autre que nous, le chauffeur et le guide dans le véhicule, et on est arrivé avant les autres groupes de touristes. On avait les ruines rien que pour nous en quelque sorte !
Peint en rouge pour évoquer les sacrifices humains
Sur place, nous avons pris un taxi maya
(un vélo avec deux sièges à l’avant) pour aller jusqu’à la pyramide de Nohoch Mul, qui monte à plus de 40 mètres. C’est la plus grande de la région. Pour arriver en haut, il faut passer par un escalier avec des marches ultra-haute et escarpée. Ceux qui ont le vertige peuvent redescendre à l’aide d’une corde. En haut la vue était magnifique. Il y avait une femme qui était assise même avant qu’on monte, et elle ne bougeait pas, quand je lui ai demandée si elle pouvait se déplacer pour que je prenne des photos elle n’a rien répondu. Je dois avoir un aimant à gens désagréables. Ensuite il avait l’observatoire, qui servait aussi aux mayas comme lieu de collecte d’une taxe pour les visiteurs qui passaient par Coba, plusieurs temples et le palais. A l’époque, il était paraît-il peint en rouge pour évoquer les sacrifices humains qui étaient monnaie courante… Brrrr !
Coba dispose aussi d’un terrain de pelote maya, mais plus petit que celui de Chichen Itza.
Apparemment, c’était comme ça qu’on décidait celui qui allait être sacrifié. Mais attention, c’était le gagnant qui y passait, pas le perdant ! Je me demande si ils faisaient exprès de perdre du coup .
Après Coba on a visité un village où vivent des mayas de l’époque actuelle.
Ils cultivent la terre et élèvent des bêtes. Depuis quelques mois ils ont l’électricité et certaines familles ont la télé. C’est pas vraiment l’image que je me faisais de cette civilisation ancienne, mais après tout, il vaut mieux ça que les sacrifices humains !